Conversation de dames en l'absence de leurs maris. Le dîner. Da Abraham Bosse (Tours 1602 - Paris 1676). Ecouen, musée national de la Renaissance. Da qui.
Un grande illustratore dell'età barocca francese. La tavola era appunto un tavolaccio montato su trespoli e coperta di ricche tovaglie abbiglianti;
veniva così messa e apparecchiata dove meglio si pensava di stare in
quel momento, si era liberi dalle sale da pranzo e i mobili erano mobili. La finestra è aperta e
il fuoco acceso, ciò giova all'immagine; forse sarà stata primavera,
o un mite autunno. Rare le immagini di un pranzo di piacere di sole
dame; si prannuncia la loro libertà, e la possibilità di tenere colte e
divertenti assemblee di personaggi interessanti a casa loro, che si svilupperà nell'avanzare del secolo. E' un
momento di rinnovamento della cucina francese, che va diventando, appunto, francese: leggera, naturale, si deve sentire
il vero sapore del cibo, queste erano le parole d'ordine; il plebeo burro si va
rivalutando, le salse se ne arricchiscono, e così pure si rivalutano le
verdure, che prima erano pure state plebee: la frattura con la cucina
medioevale e "internazionale", ovvero delle corti europee, si precisa.
Un sito da esploarare www.photo.rmn.fr
Un pittore incisore interessantissimo artmirrorsart.wordpress.com
Abraham Bosse
Les Femmes à table en l'absence de leurs maris, v. 1636
Eau-forte.
Les estampes traitant avec humour des relations entre les hommes et les femmes sont particulièrement nombreuses au XVIIe siècle, ce sujet permettant aux artistes de développer avec malice une iconographie riche et variée. Certaines gravures de Bosse, Le Mari qui bat sa femme et La Femme qui bat son mari ou L'Homme fourré de malice mais aussi Les Femmes à table en l'absence de leurs maris, appartiennent à ce registre. Belle revanche pour les femmes, dont le rôle le plus souvent est d'être confinée au foyer, que de pouvoir se retrouver entre elles afin de se moquer des hommes. Ce signe d'émancipation, où la femme peut affirmer une sorte d'indépendance par la parole et par l'esprit, ne fera que s'amplifier quelques années plus tard avec la vie brillante des salons. Les quatrains qui commentent cette estampe nous mettent dans la confidence de la conversation, privilégiée au cours de ce repas.
Ce dîner a lieu dans la chambre où se trouve un lit légèrement décalé du mur, afin de laisser un espace suffisant pour y disposer des sièges. Cette pièce est l'épicentre de l'appartement. Il n'existe pas encore, dans ces premières années du XVIIe siècle, de pièce exclusivement réservée aux repas, la chambre pouvant donc être, tour à tour, lieu de réception ou d'intimité. Au premier plan à gauche, une petite fille mange dans une assiette et semble ne vouloir laisser que les restes au petit garçon assis auprès d'elle, tandis que le chat et le chien se disputent manifestement leur plat.
La composition de cette gravure est particulièrement élégante, Bosse a su disposer avec une belle harmonie cette assemblée de convives.
Da bnf
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